Depuis déjà plusieurs années, afin de réaliser des économies, l’Etat s’est
donné comme objectif d’améliorer l’efficacité de l’achat public en France en
achetant mieux et plus vite.
Les nouvelles technologies et l’Internet sont les outils indispensables à
cette modernisation et la dématérialisation des marchés publics est l’un des
axes de développement de cette politique qui est déclinée dans toute l’union
européenne où l’on estime possible de 5 à 20 % d’économies (100 Milliards d’euros pour la fourchette
basse).
Dès 2005 les acheteurs publics se sont équipés de solutions de
dématérialisation afin de se conformer à l’article 56 du Code des Marchés
Publics qui mettait en oeuvre cette politique de modernisation.
A cette époque, une entreprise, si elle le souhaitait, devait pouvoir
répondre à un appel d’offre formalisé par voie électronique. Mais, à l’évidence, cette possibilité offerte aux entreprises était très peu
utilisée même si, dans le même temps, les fournisseurs réalisaient de plus en
plus leurs recherches d’opportunités d’affaires sur internet.
Ce semi échec a de multiples explications : manque d’information sur les
aspects pratiques de la réponse (signature électronique en groupement,
multiplicité des solutions auxquelles sont confrontés les fournisseurs),
démarche non obligatoire,….
C’est pourquoi, de nouvelles dispositions visant à contraindre de plus en
plus les acheteurs et les fournisseurs à passer le pas de la dématérialisation
ont été mises en place.
Ainsi, depuis janvier 2010, les acheteurs publics ont le droit d'exiger, pour tous
les types de marchés et quel que soit leur montant, la transmission des
candidatures et des offres par voie électronique. Dès lors, une entreprise qui
ne serait pas préparée et équipée peut se voir refuser l’accès à une commande
publique.
A l’inverse, depuis janvier 2012, les acheteurs ne peuvent plus refuser une
réponse transmise par internet pour des montants de marchés supérieurs à 90 000
€. Aussi, une entreprise formée et à l’aise avec la dématérialisation peut
amortir son investissement de départ très rapidement.
La tendance est donc, au niveau français comme européen, de faire de la passation électronique la méthode standard d'ici le 1er octobre 2018 date , à laquelle, la dématérialisation sera rendue obligatoire pour les marchés de plus de 25 000 €.
De part son expérience en matière de rédaction et de dépouillement d'appels
d'offres, parce que DMPV-conseil répond aussi à des appels d'offres de
marchés publics et parce que DMPV-Conseil est indépendant des
solutions utilisées par les acheteurs publics, nous avons créé un module de
formation destiné à vos équipes administratives et commerciales. Nous
proposons également un accompagnement au changement et une aide opérationnelle
sur vos premières réponses dématérialisées.
Ces formations sont éligibles aux dispositifs de financement de la
formation professionnelle continue (OPCA).
Les entreprises ne doivent plus hésiter car cette tendance ne s’arrêtera pas.
Elle est dans l’air du temps, crise économique et développement durable aidant
et elle touche de plus en plus de secteurs (facturation, déclaration de TVA,
Télérecours,…).
Les entreprises doivent en être persuadées, faire le choix de la
dématérialisation apporte un gain de temps, un gain financier et un avantage
concurrentiel.
Couverture géographique
Paris, Ile de France,
Bordeaux, Périgueux, Toulouse, Marseille,... en partenariat et via
les intervenants de notre réseau de compétences présents sur les départements,
Dordogne (24), Gironde (33), Haute-Garonne (31), Bouches-du-Rhône (13).